Rihanna, Beyoncé et des artistes hollywoodiennes se déclarent féministes aux yeux du monde entier, le combat serait-il devenu un phénomène de mode et signifier la troisième vague, un renouveau ? Pourtant dans les années 70, les féministes manifestantes devaient tout régler des histoires d’inégalité d’un autre temps. Mais non, la société patriarcale a profondément intégré des notions anti-féministes qu’il faut extraire de la strate. En attendant des mâles bien-pensants dominants continuer à déblatérer des propos aberrants contre la gent féminines, d’autres réduisent dangereusement les droits des femmes en revenant sur celui de l’avortement par exemple. Et encore, il s’agit d’un combat que l’on peut mener dans nos pays occidentaux, quand d’autres prescrivent tout simplement toute lutte pour l’égalité.
Internet a permis l’émergence d’un nouveau féminisme, c’est « la troisième vague ». Les femmes utilisent le web comme un outil d’émancipation, notamment dans la diffusion des idées féministes sur des forums ou des groupes communautaires. Sur Internet, il est possible de faire passer plus facilement des messages grâce à l’extrême liberté d’expression. Mais ce féminisme connecté est aussi confronté à l’apparition d’un masculinisme réactionnaire, des hommes qui ont peur de se voir déposséder de leur domination et se réunissent et élaborent des techniques de séduction pour garder le contrôle. Ils récupèrent les codes des groupes de parole féminine et les inversent.
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