Une jeunesse en révolte

Le 17 décembre 2010, le jeune Mohamed Bouazizi, vendeur ambulant à Sidi Bouzid, se donne la mort en s’immolant par le feu.
Son geste, qui dénonçait la misère et l’humiliation, a déclenché, chez le peuple tunisien, une vague de protestation sans précédent.
Les printemps révolutionnaires, les manifestations citoyennes ont soulevé,chez les jeunes de Méditerranée, un espoir immense, mais vite confisqué.
La démocratie pour laquelle ils se sont engagés, avec force et courage, s’est finalement soldée par la victoire de l’austérité, et des conservatismes, politique et religieux, avec leurs revers d’injustice et d’intolérance.
Mais pour autant, le rêve d’un renouveau politique ne s’est pas éteint.